État des lieux

Avec autant d’égard que d’aplomb, je vais poser le cadre de l’histoire qui va suivre, comme un état des lieux, avant de dérouler sensiblement la posture que j’ai choisi d’adopter, et qui tend encore à se déployer.
Aucun décor ne viendra encore habiller cet espace écrit pour appuyer les propos qui vont suivre. Je vais faire appel à vous, chers lecteurs, et à votre potentiel imaginatif, et au même titre que les mots peuvent faire image, j’espère susciter en vous l’imagination nécessaire pour que vous puissiez saisir la portée de ce discours, comprendre la pensée qui prendra corps dans quelques instants. Et vous projeter au mieux et de manière active dans l’univers dans lequel je déambule, et de tout ce qu’il convoque.
De manière omnisciente, je vais planter le décor des envies qui m’animent, et placer en arrière-plan les déclencheurs comme les accompagnateurs de mes recherches et projets.
Avant de commencer ce voyage, si on peut dire, parce que c’est un voyage que je vous propose, laissez-vous aller. Sachez juste que l’absence totale d’image dans cette introduction tient à ne pas détourner votre attention. Concentrez-vous sur moi, rien que moi. Je me place ici comme narrateur et protagoniste de cette histoire ; et je vais vous retracer la réalité que j’habite.
Nous sommes dans un hors-temps, un hors-lieu. Il n’y a ni sol ni mur ; en définitive, il n’y a pas d’espace-temps. Il me semble que nous sommes en 2020, et pourtant rien n’est moins important que cette donnée, parce qu’à l’instant même où j’écris, plusieurs temporalités sont convoquées.

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