Définition d’intime :« Qui se situe ou se rattache à un niveau très profond de la vie psychique; qui reste généralement caché sous les apparences, impénétrable à l’observation externe, parfois aussi à l’analyse du sujet même. »

L’intime se distingue en deux sous-catégories. Notre habitat et nos objets relèvent bien souvent de nos habitudes, de nos ressentis, de notre bien-être. L’intime relève de la connaissance de l’autre, de ce qui est étroitement lié, de ce qui est caché des autres, de ce qui appartient à la sphère privée. Il peut aussi être interprété dans sa dimension sentimentale, c’est le cas de l’objet remis de génération en génération ou du souvenir.

En quoi l’objet est-il le reflet de son possesseur ? Un travail photographique associant une personne à un objet pourrait en être l’introduction. Celle-ci se déciderait par la réflexion d’un individu à la question « Et si vous étiez un objet, lequel seriez-vous ? » ou « Quel est l’objet inutile dont vous ne voudrez jamais vous débarrasser ? Suite à ma lecture de Comment l’esprit vient aux objets du psychiatre et psychanalyste SergeTisseron, je m’intéresse à la dimension psychologique que nous entretenons avec nos objets. Dans la même thématique, l’ouvrage Objets d’affection écrit par Véronique Dassié pourrait enrichir mon travail. L’auteur nous pousse à nous interroger sur les raisons qui fondent l’attachement aux objets et sur le rôle de ceux-ci dans la gestion et l’expression de la mémoire et de l’identité des individus.

J’ai travaillé en premier cycle sur un objet connecté personnel, fonctionnant à partir de nos ressentis face à notre sommeil, aussi,  ce projet autour de l’intime pourrait être la suite logique d’un design répondant à des besoins ciblés, subjectifs, car dépendant de l’individu.

Jury DNAP 2016

Présidente : Sophie Bellé, Historienne de l’art

Sophie Chantrenne : Architecte d’intérieur

Philippe Delahautemaison : Architecte, représentant l’Esadmm

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