L’année dernière, j’ai acheté un billet de train à la gare de Paris. Je ne me souvenais pas du code secret de ma carte bancaire après deux mois de vacances en Chine sans l’utiliser. J’ai essayé avec la date de mon anniversaire, mon numéro de téléphone, l’anniversaire de mes parents… Après une longue période de calme, je me suis finalement rappelée que le code était un tas de chiffres sans signification que la banque m’avait envoyé. Cela me laisse penser : les chiffres sont devenus des symboles de la vie, depuis la naissance, notre vie est toujours pleine de chiffres. La date de naissance est le premier chiffre que nous ayons. Plus tard, nous avons appris des chiffres à la maternelle. À l’école primaire, tous les jours selon un programme scolaire, nous nous levons et nous dormons avec les chiffres de l’horloge ; les résultats universitaires sont aussi un tas de chiffres, après l’obtention de notre diplôme les chiffres décident de notre carrière. Le code de la carte bancaire se compose avec des chiffres. Le succès ou l’échec de jeu est des chiffres. L’évaluation du travail se mesure en chiffres.
Avec le développement numérique, l’ordinateur analyse et réorganise des images, des textes en codes binaires représentés par 0 et 1. Presque tout type d’information peut être édité en donnée avec l’ordinateur. Les chiffres accompagnent chaque moment de la vie.
Maintenant, on a l’habitude de vivre avec des chiffres. Une hypothèse : quand les chiffres ne se comportent pas comme prévu ou disparaissent, lorsqu’il y a une erreur dans les chiffres, devient-on impatient et anxieux ?