Lorsque je m’octroie un moment de détente et de bien-être, je me rends au spa. Je zigzague entre les bassins, les hammams et saunas, aux ambiances feutrées, mais mon endroit préféré est le bain de soleil. Là je m’allonge sur le transat en bois, à côté du mur en pierre de sel, et m’endors systématiquement en dessous des lampes rouges. Je m’y sens bien, libérée de mes tensions et tracas. Cela me fait penser au concept de chromathérapie, développé dans les années 1990 par Christian Agrapart, docteur en médecine, neuropsychiatre, ancien vice-président du Collège d’acupuncture de Paris, enseignant à la Faculté de médecine de Bobigny et président fondateur du CEREC. Cette thérapie de soin para-médical est exercée via l’utilisation des couleurs, en exposant le patient à des sources lumineuses colorées, à des cristaux teintés, ou encore à l’application de vêtements de couleur spécifique. De ce fait, la longueur d’onde propre à chacune des couleurs propose une action inconsciente sur notre corps, connectée à notre sensibilité: la vue, le toucher et, donc, au système nerveux. La peau, par exemple, est particulièrement sensible à la lumière et à ses ondes. L’énergie et les propriétés universelles des couleurs servent à stimuler l’auto-guérison du corps et à restaurer l’harmonie physique et émotionnelle. Nous parlons donc d’échanges électromagnétiques entre les cellules via des processus complexes biochimiques et biophysiques du corps. Cette méthode de thérapie est considérée aujourd’hui comme technique de médecine alternative et est développée sous plusieurs formes, dans plusieurs domaines touchants au bien-être, comme dans les spas. Je songe notamment aux bassins colorés des thermes allemands. J’ai toujours trouvé ce dispositif intrigant avec cet éclairage de lumières colorées changeantes au fil des minutes… Je pense que des sentiments et des émotions sont associés, inconsciemment ou non, à chaque couleur, de manière singulière. La chromathérapie permettrait de généraliser ces ressentis en utilisant les propriétés des couleurs dans le but de cibler un traumatisme spécifique.
• Magalie Rastello ( Design agence Magma – professeur coordinatrice à ESATPM) : Présidente de jury
http://www.magalierastello.com/ – https://www.magmastudio.co/info
• Mathieu Duperrex : Docteur. Culture Théorique. Jury des mémoires (Maître de conférence école d’architecture Marseille – Doctorat de l’Université de Toulouse, mention Arts Plastiques)
https://www.marseille.archi.fr/acteurs/chercheurs/duperrex-matthieu/ https://www.urbain-trop-urbain.fr/author/matthieu-duperrex
• Antoinette Parrau Designer
https://antoinetteparrau.com/
• Marine Hunot : Designer, Direction et commissariat d’exposition
https://lehubdudesign.com/designers/marine-hunot-designer/profil https://arcade-designalacampagne.fr/
• Frédéric Frédout, Designer : Représentant de l’école
http://www.frederic-fredout-design.com/