Depuis ma chambre à Marseille le 18 novembre 2020, durant le deuxième confinement de l’année après une pandémie mondiale, j’écris ce mémoire. Ce mémoire sur le reflet, sur un passage vers un autre monde, identique en apparence, mais inconnu en réalité. Il s’agit d’un merveilleux outil pour déformer l’existant, et créer l’illusion d’espaces plus grands et plus lumineux qu’ils ne le sont réellement.
À l’heure où j’écris cette phrase, dans mon immeuble de trois étages sur les hauteurs de Vauban, j’aperçois la ville de Marseille brûler. Il n’y a pas de fumée, mais une palette de couleurs chaudes et brillantes. Il me semble d’ailleurs que les immeubles hauts sont particulièrement touchés par cet incendie, comme si se rapprocher du soleil pouvait être la cause de ce malheur. Est-ce un message du divin ? Comme avec la tour de Babel et l’effort des Hommes pour rejoindre le ciel malgré la colère de Dieu.