«Hemp for Victory» (Le chanvre pour la victoire) est une campagne emblématique lancée par le gouvernement américain pendant la Seconde Guerre mondiale pour encourager la culture du chanvre afin de répondre aux besoins militaires. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’intérêt pour la culture du chanvre a diminué aux États-Unis, et la production de chanvre a été sévèrement restreinte par des réglementations fédérales strictes, notamment en raison de la confusion entre le chanvre industriel (à faible teneur en THC, la substance psychoactive) et la marijuana. Depuis quelques années, la perception du chanvre a commencé à changer, c’est alors une deuxième victoire pour cette plante, qui s’inscrit peu à peu dans la transition écologique.
Avenue emblématique de Marseille créée en 1966, la Canebière doit son nom au mot provençal «canebe», issu du latin cannabis, qui veut dire chanvre. Il y a des siècles, Marseille était l’un des plus grands comptoirs de chanvre au monde pour la fabrication et le commerce des cordages et des voiles destinés aux navires, pour fabriquer des toiles pour la maison ou encore des vêtements. En reconnaissance de la renommée et de la richesse qu’elle a apportée à la ville à l’époque, cette avenue a été nommée ainsi en son honneur.
En faisant des recherches sur le chanvre en France, j’ai appris que la principale source de revenus des Mayennais aux XVIIe et XVIIIe siècles était le travail du chanvre. Au fil des années et avec l’arrivée du coton, la culture du chanvre et ses savoir-faire traditionnels ont été remplacés par des techniques et matériaux plus modernes.
Étant originaire de la Mayenne et habitant à Marseille depuis peu, dans un élan de curiosité et dans l’idée de donner de la lumière à une culture et un artisanat riche du passé, je me suis mise en tête de remettre au goût du jour ce matériau naturel aux qualités infinies. Peu à peu, je me suis intéressée en profondeur à cette plante et plus particulièrement au béton de chanvre, une création française.
L’instagram d’Océane Millette est ICI
• Magalie Rastello ( Design agence Magma – professeur coordinatrice à ESATPM) : Présidente de jury
http://www.magalierastello.com/ – https://www.magmastudio.co/info
• Mathieu Duperrex : Docteur. Culture Théorique. Jury des mémoires (Maître de conférence école d’architecture Marseille – Doctorat de l’Université de Toulouse, mention Arts Plastiques)
https://www.marseille.archi.fr/acteurs/chercheurs/duperrex-matthieu/ https://www.urbain-trop-urbain.fr/author/matthieu-duperrex
• Antoinette Parrau Designer
https://antoinetteparrau.com/
• Marine Hunot : Designer, Direction et commissariat d’exposition
https://lehubdudesign.com/designers/marine-hunot-designer/profil https://arcade-designalacampagne.fr/
• Frédéric Frédout, Designer : Représentant de l’école
http://www.frederic-fredout-design.com/
